a oratio est a oratio(pv: Ludovic de Bourgogne, Éris de Bourgogne et Nolwenn Schneider)

- Maître.

Alban se tourna vers Werse, son valet, qui lui tendait une missive. Le mousquetaire la prit et lut l'adresse. C'était une lettre de Nolwenn, la réponse à sa lettre de la veille sans aucun doute. Le sous-lieutenant décacheta l'enveloppe et lut la réponse. La jeune femme acceptait de lui rendre le service qu'il lui avait demandé. Alban remit la lettre dans son enveloppe et la rangea dans son bureau.

- Je pars à l'hôtel, je ne serais sans doute pas de retour avant le souper, tu peut prendre ton après-midi. Dit-il à son valet en prenant son épée, qu'il attacha à sa taille.

Il sortit de son logis et se dirigea vers l'hôtel des mousquetaires où Ludovic devait se trouver vu l'heure. Une dizaine minute après, Alban entrait dans la cour de l'hôtel. Une rapide inspection du regard et le sous-lieutenant repéra le mousquetaire qui s'exerçait à l'épée avec des compagnons.

- de Bourgogne, j'ai à vous parler. Dit-il.

Les adversaires rompirent en entendant la voix du sous-lieutenant.

Ludovic s'exerçait à l'épée avec d'autres mousquetaires depuis quelque temps. Il avait laissé sa soeur à son logement où elle pouvait être bien en sécurité. Le jeune homme faisait beaucoup de progrès au combat et il s'apprêtait à désarmer son opposant lorsqu'une voix vint perturber sa concentration.

- de Bourgogne, j'ai à vous parler. 

Les adversaires rompirent en entendant la voix du sous-lieutenant. Ludovic fit de même. Il rangea ensuite son épée et s'excusa auprès de ses compagnons en s'éclipsant. 

Le jeune mousquetaire suivit Alban dans un coin tranquille où ils ne seraient pas dérangés et attendit que le sous-lieutenant prenne la parole. Ludovic savait de quoi son supérieur voulait lui parler alors inutile de lui demander. Restait d'attendre les explications.

Alban attendit que Ludovic s'excuse auprès de ces compagnons et vienne le rejoindre. Il prit ensuite les devants et se dirigea vers un coin tranquille de la cour où ils ne seraient, ni dérangés, ni écoutés.

- J'ai reçu réponse à la lettre que j'avais envoyé hier au soir et ma connaissance accepte de prendre votre soeur chez elle et de la faire passer pour sa nièce. Apprit-il
à Ludovic.

Il remit ensuite un billet au jeune homme.

- Voici son adresse.

Alban salua d'un mouvement de tête le jeune mousquetaire avant de se détourner. Il devait allé prendre son poste.

- J'ai reçu réponse à la lettre que j'avais envoyé hier au soir et ma connaissance accepte de prendre votre soeur chez elle et de la faire passer pour sa nièce. Apprit-il 
à Ludovic. 

Il remit ensuite un billet au jeune homme.

- Voici son adresse.

Alban salua d'un mouvement de tête le jeune mousquetaire avant de se détourner. Ludovic remercia le sous-lieutenant avant qu'il ne parte et serra précieusement le billet dans sa main.

Le jeune homme se pressa ensuite de se rendre à son logis pour retrouver sa soeur.

- Éris, de Ghuino a reçu une réponse de la dame dont il parlait hier et elle a accepté de t'héberger en te faisant passer pour sa nièce! S'exclama Ludovic en entrant.

Éris était assise dans le logis de Ludovic et traduisait un texte du latin au français. Elle avait tâché de se trouver une occupation toute la journée et avait finalement opté pour faire quelque traductions ne trouvant rien de plus intéressant pour passer son temps. Elle était rendu à remplir sa quatrième feuille lorsque la porte du logis s'ouvrit bruyamment. La jeune fille se renfrogna légèrement. Le bruit l'avait fait sursauté et résultat: une trainée d'encre tachait la feuille. Éris soupira en replaçant la plume qu'elle avait emprunté à son frère dans l'encrier et elle se tourna vers Ludovic qui venait de refermer la porte.

- Éris, de Ghuino a reçu une réponse de la dame dont il parlait hier et elle a accepté de t'héberger en te faisant passer pour sa nièce! S'exclama Ludovic en entrant.

- C'est merveilleux! S'exclama la jeune fille en serrant son frère dans ses bras.

- Merci Ludovic! Tu ne sais pas ce que ça représente pour moi. Ajouta-t-elle.

Effectivement, en entrant chez son frère la veille au soir, la jeune fille était tellement épuisée qu'elle s'était endormis aussitôt que Ludovic lui avait montré où elle allait dormir et le lendemain, le jeune homme avait dut quitter rapidement pour prendre son poste à l'hôtel des mousquetaires si bien qu'Éris n'avait pas eu le temps de lui expliquer la raison de son départ précipité d'Artois.

- C'est merveilleux! S'exclama la jeune fille en serrant son frère dans ses bras. 

- Merci Ludovic! Tu ne sais pas ce que ça représente pour moi. Ajouta-t-elle. 

- J'aimerais bien le savoir d'ailleurs, mais si tu préfère ne pas me dévoiler les raisons de ta visite en détail je respecterais ton choix. De toute façon je suis sur que quelques soient tes raisons, elles sont bonnes, dit Ludovic.

- J'irais te reconduire chez ta "tante" dès que tu seras prête ma soeur, rajouta-il ensuite en s'assoyant sur un tabouret.

- J'aimerais bien le savoir d'ailleurs, mais si tu préfère ne pas me dévoiler les raisons de ta visite en détail je respecterais ton choix. De toute façon je suis sur que quelques soient tes raisons, elles sont bonnes, dit Ludovic.

- J'irais te reconduire chez ta "tante" dès que tu seras prête ma soeur, rajouta-il ensuite en s'assoyant sur un tabouret.

Éris soupira, décidée à expliquer les raisons de sa visite à son frère. Après tout, il avait le droit de le savoir.

- Je suis partit, car nos cher parent ont décidé de me fiancée au comte de Forez...

- Je suis partit, car nos cher parent ont décidé de me fiancée au comte de Forez...

Sans pouvoir se retenir, Ludovic éclata de rire. Le compte de Forez? Ce gros laid?

- Je suis désolé ma soeur, la situation n'as rien de drôle, seulement qu'en imaginant le comte de Forez... Mais pourquoi nos parents ont-ils décidé de te fiancer à lui? À part des raisons...financières je ne vois rien d'autre. Ce pauvre comte n'as rien d'autre d'interessant, dit le jeune mousquetaire en arrêtant enfin de rigoler.

- Tu sais, tu as bien fait de fuir. J'espère que tu ne le regrette pas et que tu ne le regrettera jamais, ajouta-t-il ensuite.

Éris se renfrogna en voyant son frère éclater de rire. La situation n'était nullement drôle!

- Je suis désolé ma soeur, la situation n'as rien de drôle, seulement qu'en imaginant le comte de Forez... Mais pourquoi nos parents ont-ils décidé de te fiancer à lui? À part des raisons...financières je ne vois rien d'autre. Ce pauvre comte n'as rien d'autre d'interessant, dit le jeune mousquetaire en arrêtant enfin de rigoler.

- Justement! C'est pour des raison financière. Gromela Éris.

- Tu sais, tu as bien fait de fuir. J'espère que tu ne le regrette pas et que tu ne le regrettera jamais, ajouta ensuite Ludovic.

Un léger sourire se forma sur le visage de la jeune femme. Elle était soulagée d'avoir le soutient de son frère.

- Je vais me préparer. Dit-elle enfin.

Éris se dirigea vers l'autre coin de l'appartement où elle avait laissé ces maigres bagages. Quelque minutes après elle revient devant Ludovic prête à quitter.

- On peut y aller. Déclara-t-elle de bonne humeur.

- Je vais me préparer. Dit-elle enfin.

Éris se dirigea vers l'autre coin de l'appartement où elle avait laissé ces maigres bagages. Quelque minutes après elle revient devant Ludovic prête à quitter.

- On peut y aller. Déclara-t-elle de bonne humeur.

- D'accord, répondit Ludovic en souriant.

Il se leva de son tabouret et se dirigea vers la porte qu'il ouvrit ensuite.

- Les dames d'abord, dit le mousquetaire en invitant d'un mouvement de bras sa soeur, à passer la porte.

Une fois qu'Éris fut sortie, Ludovic ferma la porte et sortit le papier contenant l'adresse. Il reconnut le nom de la rue et invita sa soeur à le suivre en empruntant ce qu'il pensait être le bon chemin.

- Si la maison ou cette dame ne te plaira pas Éris, n'hésite pas à me le dire, nous trouverons quelque chose d'autre, dit Ludovic alors qu'il marchait avec sa soeur.

Il faisait bien sur confiance à Alban de Ghuino, mais on sait jamais... Et le jeune mousquetaire ne voulait pour rien au monde qu'Éris se retrouve entre mauvaises mains et soit malheureuse.

- Je suis sûre que je vais me plaire, mais merci de t'inquièter pour moi. Je t'avertis s'il y a quoi que se soit. Assura Éris à son frère.

Ils continuèrent la route en silence et arrivèrent à l'adresse indiqué une dizaine de minute plus tard.

** Au moins, je ne serais pas loin de Ludovic...** Se rassura Éris.

Il fallait bien qu'elle se l'avoue. Elle n'était pas très enchanté à l'idée d'aller rester chez cette femme qu'elle ne connaissait pas et qui pourtant avait accepté de l'héberger et de la faire passer pour sa nièce. La jeune fille trouvait même cela étrange, mais bon... Puisque Alban la connaissait et semblait l'estimer elle ne voyait pas de raison de s'inquiéter ou plutôt elle essayait de se convaincre qu'elle ne voyait aucune raison et qu'il n'y en avait aucune.

- Je vais y aller seule. Dit-elle en se retournant vers son frère.

Éris serra Ludovic dans ses bras.

- Merci, pour tout. Ajouta-t-elle en s'écartant.

Elle salua une dernière fois le mousquetaire et se dirigea vers la maison. Elle monta à l'étage ou se trouvait l'appartement de la dame d'après l'adresse et cogna.

- Je vais y aller seule. Dit-elle en se retournant vers son frère.

Le jeune homme hocha la tête en signe de compréhension. Il acceptait et comprenait la décision de sa soeur.

Éris serra Ludovic dans ses bras. Le mousquetaire la pressa contre lui.

- Merci, pour tout. Ajouta-t-elle en s'écartant.

Elle salua une dernière fois le mousquetaire et se dirigea vers la maison. 

Ludovic la regarda s'en aller en priant dieu pour que cette femme qu'il ne connaissait pas soit gentille et accueillante avec sa soeur. Le mousquetaire décida de rester devant la maison jusqu'à temps qu'il soit sur que tout s'est bien passé pour Éris.

Nolwenn entendit quelqu'un cogner à sa porte et sut tout de suite que c'était la gamine qu'elle était supposée héberger pour un temps indéterminé. Il n'y avait qu'une enfant pour cogner de cette façon, un petit "toc toc" hésitant et résigné à la fois. Nolwenn soupira. Depuis hier soir elle regrettait le jour où elle avait promis à cet Alban qu'elle lui rendrait service en échange de cette aide inestimable de sa part. 

- J'aurais du me taire pour une fois...quand on joue des rôles on se fait prendre nous mêmes dans notre jeu, grommela la jeune femme entre ses dents pour elle-même.

Et puisque le jeu était commencé, elle devait le continuer avec les mêmes règles qu'au départ. Nolwenn n'as donc pas eu la choix d'accepter cette jeune fille. 

Tout le matin l'Irlandaise avait fait le ménage dans son petit appartement et libéré un lit et une place pour sa future occupante. Tâche qui ne lui a nullement fait plaisir. 

Chassant sa mauvaise humeur, Nolwenn se leva finalement en soulevant légèrement les replis de sa longue robe bleu-marin.  Qui sait, peut-être que cette dénommée Éris pourra lui être utile... La jeune femme se dirigea enfin vers la porte qu'elle ouvrit doucement en souriant chaleureusement à la jeune fille qui se tenait devant elle. 

- Bonjour, tu dois être Éris? Entre je t'en pris! Dit Nolwenn dans un mouvement de main amical.

- Je suis Nolwenn Schneider et je suis honnorée de t'accueillir chez moi, fais comme chez toi! Dit ensuite la jeune femme en refermant la porte sans avoir laissé la gamine répondre.

La porte s'ouvrit sur une femme d'une vingtaine d'année, cheveux noir long,d'un air irlandais.

- Bonjour, tu dois être Éris? Entre je t'en pris! Dit-elle dans un mouvement de main amical.

Éris jeta un regard supçonneux sur la femme. Elle lui semblait étrange. Il y avait un je ne sais quoi dans ses manières qui la mettait mal alaise. Comme si elle mentait, jouait un jeu. La jeune fille entra néanmoins sans toutefois détourné son attention de l'irlandaise. Elle ne cachait nullement sa suspicion.

- Je suis Nolwenn Schneider et je suis honnorée de t'accueillir chez moi, fais comme chez toi! Dit ensuite la jeune femme en refermant la porte sans avoir laissé la gamine répondre.

- Je vous remercie de votre hospitalité et d'avoir accepté de m'héberger. Lâcha ensuite Éris sans même se forcer pour prendre un air touché ou tout autre. Elle n'était pas menteuse, elle, et elle ne cacherait nullement ces pensées.

hrj: La ''gamine'' se doute de quelque chose! xD ça te va?

- Je vous remercie de votre hospitalité et d'avoir accepté de m'héberger. Lâcha ensuite Éris sans même se forcer pour prendre un air touché ou tout autre. 

Nolwenn se retourna vers la jeune fille, une expression indéchiffrable au regard. Visiblement, il ne fallait pas sous-estimer la gamine. Alors qu'elle ne l'avait vue que quelques instants, Éris semblait déjà mieux la connaître que tout le reste du monde. C'était étrange. Personne ne connaissait réellement Nolwenn Schneider. Mais cette petite semblait bien partie pour la découvrir. Nolwenn était à la fois troublée et soulagé. Elle aurait peut-être quelqu'un à qui se confier enfin...ou peut-être le contraire.

*La vie va nous le montrer* se dit la jeune femme.

- Il n'y a pas de quoi, je sais que c'est une situation étrange, mais je suis sure que nous allons finir par s'y habituer toutes les deux et que nous allons apprendre à bien nous connaître...j'ai d'ailleurs l'impression que cela arrivera bien vite. On va bien s'entendre toutes les deux, répondit finalement Nolwenn.

- Tiens, c'est ton lit, tu peux aller t'installer, je vais aller préparer le repas en attendant, rajouta ensuite la jeune femme avant de se diriger vers la cuisine.

HRJ: c'est comme tu veux

Éris acquiesça et alors que Nolwenn se rendait dans la cuisine elle se rendit à son lit et déposa ses bagages à côté. Décidément, la vie était bien étrange. Il y a encore quelque jour seulement elle se trouvait à Artois et maintenant... Elle était à Paris sous une fausse identité et se retrouvait sous la ''garde'' d'une femme étrange qu'elle ne connaissait pas et à qui elle fessait ''confiance'' à cause d'un sous-lieutenant dans la compagnie des mousquetaires qu'elle ne connaissait pas plus, mais bon... Elle ne savait pas ce que l'avenir lui réservait et seule l'avenir le lui apprendrait.


hrj: On clos?

HRJ: oui