rencontre secrète(pv: Richelieu)

Florentine sortit du Louvre et se dirigea vers l'entrée des jardins où, comme à l'habitude, des mousquetaire étaient postés.

- Je viens couper des fleurs pour sa majestée. Dit-elle en s'arrêtant devant les soldats du roy.

Les mousquetaires s'écartèrent pour la laisser passé et la jeune dame de compagnie entra dans le jardin. Elle venait quotidiennement coupée des fleurs pour la chambre de sa maîtresse qui aimait avoir de ses plantes fraîches dans sa chambre. Elle disait qu'elles lui donnaient une impression de calme et de paix. Ces allées et venu quotidienne lui permettait égalemment d'avoir des nouvelles du cardinal qui lui fessait parvenir de temps à autres des lettres contenant ces instructions. La veille elle avait reçu un billet lui disant que son emminence lui fessait ''l'honneur'' de la rencontrer en personne pour une raison de ''la plus haute importance''.

- Vous savez que je n'aime pas les gens jouant des doubles jeux. Lâcha Armand Jean du Plessis, cardinal de Richelieu.

L'homme d'Église qui fessait plus fonctions de ministre s'arrêta se tournant une expression calme sur le visage vers son ''espionne''.

- La reine est entrain de voir sa coutière. Lâcha-t-il non pas comme une question, mais une constatation d'autant plus dangereuse.

Le cardinal semblait d'humeur calme en cette journée pour une personne ne le connaissant pas et voulait commencer une ''discussion'', amicale. Un jeu auquel il fallait être habile pour avoir seulement l'audace de pouvoir dire se mesurer à lui.

Florentine laissa passer quelques secondes et dit: je ne vous cache rien mon éminence, je ne croyais pas que cela était secret que la reine voit sa couturière, et si vous ne le savez pas encore elle se fait faire une robe pour le bal du printemps.

- Ce n'est pas un secret. L'assura le cardinal en se détournant.

Armand Jean du Plessis se dirigea vers un bosquet de fleur qu'il regarda distraitement.

- La reine n'as pas parlé de quelque gentilhomme de notre connaissance? Demanda-t-il.

Une expression de trouble traversa le visage de la jeune fille qui se força à regagner constance. Heureusement... Le cardinal était détourné et n'avait pas put voir son changement d'expression. La reine avait en effet parler du Duc de Bughinghman, mais elle ne pouvait en parler sans faire répudier sa maitresse, ce qu'elle voulait justement évité en servant faussement son éminence.

** Quoi lui répondre?** Se demanda-t-elle.

- Gentilhomme...? Gentilhomme...? Elle a seulement parlé du duc de Chevreuse.

Le cardinal de Richelieu jeta un regard à Florentine. Elle mentait, c'était clair. Il se détourna calmement du bosquet qu'il regardait se dirigeant vers l'autre côté de l'allée, s'arrêtant à quelque mètres de Florentine.

- Très bien, si vous avez quelques autres informations à me transmettre vous savez comment me rejoindre. Lui glissa-t-il avant de continuer sa route se dirigeant vers la sortie du jardin.

Florentine regarda avec soulagement le cardinal s'éloigner d'elle, elle soupirant le nez dans son bouquet de fleurs et se dirigeant vers le palais en pensant qu'elle sent était plutôt bien sortie.