- Nolwenn Schneider.
Le cardinal leva un regard intrigué de sur ces feuilles posant son regard sur le garde qui se tenait au garde à vous à la porte de son cabinet.
- Faite entrer. Dit-il enfin.
Le ministre de Louis XIII retourna à son travail alors que son ''invitée'' entrait.
- C'est tout un honneur de vous rencontrer enfin, cardinal, dit Nolwenn en se forçant pour une révérence.
Armand Jean du Plessis, leva son regard de sur son travail le posant sur la jeune femme. Malgré ces bonne manière et sa politesse, l'homme d'église vit parfaitement le jeu qu'elle jouait.
- Je suis venue vous proposer mes services en tant qu'espionne, agent secret si vous préférez, j'ai entendu que vous en aviez besoin...Dit-elle allant droit au but, sans détours.
- Avant que vous me demandiez d'où je tiens ces informations, je vais vous répondre tout de suite: je sais où aller, quoi écouter, quoi entendre, quoi comprendre, quoi savoir et quoi déduire. Voilà pourquoi je suis au courant que vous cherchez quelqu'un...comme moi, finit enfin Nolwenn en tournant autour du cardinal, une expression malicieuse au regard.
Richelieu porta enfin son attention sur Nolwenn. Une femme de force, bonne menteuse, intelligente et vive d'esprit déduisit-il immédiatement. Elle lui proposait ces services, mais travaillerait toujours que pour elle-même. Néanmoins, elle pourrait lui être utile tant qu'il servirait ces intérêts et qu'elle ne trouverait pas meilleur partis.
- Très bien... Je vous engage. Vous pouvez disposez. Je vous ferrez quérir lorsque j'aurais besoin de vos service. Dit-il enfin.
Richelieu se repencha sur ses documents et se remit à écrire, signe que la rencontre était terminé.