Rencontre secrete publique (pv: Hael)

Nolwenn marchait gaiement à travers la place Saint-Charles. Comme si de rien était. Comme si c'était une autre de ces petites journées joyeuses et ensoleillées. Sauf qu'en réalité c'était tout le contraire. Des journées joueuses, Nolwenn ne s'en souvenait pas d'en avoir connues. Et elle n'en connaitra surement jamais. Mais la jeune femme préférait ne pas s'apitoyer sur son sort, ce serait rendre sa vie encore plus misérable qu'elle ne l'était déjà. De toute façon, Nomwenn n'avait pas le temps d'y penser, elle avait reçu un ordre du cardinal. Une mission allait lui être confiée. Sa première. Et elle devait l'accomplir avec soin. 

Alors toujours bien équipée de son masque radieux, Nolwenn marchait en faisant semblant de n'avoir aucun but précis. Du coin de l'oeil elle remarqua le garde qu'elle était supposée rencontré. L'espionne fit semblant de ne pas l'avoir vu et continua son chemin dans sa direction. 

- Oh! Bonjour! Pardon, je ne vous avais pas vu! S'exclama-t-elle brusquement  en passant près de lui.

- Comment allez-vous aujourd'hui? Et la vie? Pas trop mal? Demanda ensuite Nomwenn en riant intérieurement de l'expression faciale qu'avait le garde.

Il ne s'était visiblement pas attendu que Nolwenn décide de faire semblant d'être sa vieille amie. Mais ce n'était pas grâve, son air surprit pouvait très bien passer pour un étonnement de la voir. L'Irlandaise attendit donc en souriant, la réponse de l'homme qui décidément, semblait moins s'amuser de la situation qu'elle.

Hael soupira intérieurement. Ainsi, c'était elle la nouvelle agente du cardinal... Décidément, il ne comprendrait jamais les choix de son emminence. Néanmoins, il n'en n'avait pas grand chose à faire. Il devait remettre ces ordres à cette Nolwenn et une lettre du cardinal. Sa mission s'arrêtait la.

- Je vais plutôt bien, mise à part quelque désagrément au travail, ho rien de bien grave, des affaires normal et vous cher belle soeur comment allez-vous? Lâcha-t-il.

- Ha et au fait, vous êtes courant que votre soeur, ma femme, est partit pas plus tard qu'hier pour Milan? Elle est allé voir monsieur votre cousin pour lui apporter en même temps une lettre de votre cousine. Dit-il ensuite dans un ton de conversation.

Hael avait décidé de jouer sur les mots pour remettre ces ordres à l'espionne. Il espérait qu'elle comprenne le sens de ces paroles ou au pire qu'elle les retiennent et en saisissent le sens en lisant la lettre du cardinal. Il savait mieux que quiconque que Richelieu ne disait que peu d'information dans ses lettres et qu'il préférait remettre ces ordres de vive voix, mais le sens général était toujours dit dedans. Ainsi, le garde avait appris de ces paroles à Nolwenn qu'elle devait se rendre à la frontière entre l'Espagne et la France pour intercepter une femme qui conduisait une lettre de la reine à son frère en Espagne. Certe, le fait que la lettre était de la reine pour frère n'était pas claire dans ses propos, mais bon...

- Vous connaissez votre cousine... Elle est très attaché à son frère et lui écris souvent pour le mettre au courant de sa vie ici... Lâcha-t-il ensuite dans l'espoir que ses paroles éclaircissent la situation.

- Je vais plutôt bien, mise à part quelque désagrément au travail, ho rien de bien grave, des affaires normal et vous cher belle soeur comment allez-vous? Lâcha-t-il.

Nolwenn sourit. Ainsi le bonhomme avait décidé de rentrer dans le jeu.

- Je vais très bien, depuis que mon rêve d'habiter à Paris est exaucé, répondit la jeune femme au garde.

- Ha et au fait, vous êtes courant que votre soeur, ma femme, est partit pas plus tard qu'hier pour Milan? Elle est allé voir monsieur votre cousin pour lui apporter en même temps une lettre de votre cousine. Dit-il ensuite dans un ton de conversation.

Soeur? Cousin? Cousine? Nolwenn comprenait que le garde était entrain de lui dire sa mission. Elle n'était pas idiote. Milan... L'Espagne... Une lettre... Une lettre de qui? De la reine bien sur! Une lettre de qui d'autre cela pourrait-il être pour que le cardinal s'en inquiète? Donc l'Irlandaise avait à intercepter une lettre de la reine à son frère. Sauf que qui était cette femme qui avait la lettre? Sa, Nolwenn aurait bien aimé le savoir.

- Vous connaissez votre cousine... Elle est très attaché à son frère et lui écris souvent pour le mettre au courant de sa vie ici... Dit le garde en sortant Nolwenn de ses pensées.

- Oui, je sais bien cela. Avez-vous d'autres nouvelle concernant ma soeur? Demanda la jeune femme espérant que le garde lui donne plus d'informations quand à l'identité de la porteuse de la lettre, s'il en savait. 

L'Irlandaise sentait que sa pourrait lui être utile...

- Oui, je sais bien cela. Avez-vous d'autres nouvelle concernant ma soeur? Demanda la jeune femme.

Hael soupira intérieurement, heureux que l'espionne est comprit qu'il parlait de la reine et de son frère. Ainsi, il n'aurait pas à se casser la tête pour trouver des allusions plus dangereuse.

- Non, rien mise à part qu'elle devrait être rendu au alentour de Tour à l'heure qu'il est. Lâcha-t-il­.

- J'ai été heureux de vous revoir cher belle-soeur... Dit-il ensuite en s'inclinant. Ha! Et j'allais oublié! Vous remettrez ceci à votre mari.

Sur ces mots le garde sortit une lettre de son pourpoint qu'il remis à Nolwenn. C'était la lettre du cardinal qu'il devait lui remettre. Il salua une nouvelle fois la jeune femme et s'éloigna.

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- Non, rien mise à part qu'elle devrait être rendu au alentour de Tour à l'heure qu'il est. Lâcha-t-il­.

Nolwenn hocha la tête. Elle saurait se débrouiller.

- J'ai été heureux de vous revoir cher belle-soeur... Dit-il ensuite en s'inclinant. Ha! Et j'allais oublié! Vous remettrez ceci à votre mari.

Sur ces mots le garde sortit une lettre de son pourpoint qu'il remis à Nolwenn. Il salua une nouvelle fois la jeune femme et s'éloigna.

Sans perdre un instant, l'Irlandaise ouvrit la lettre. C'était une lettre du cardinal avec ses ordres. Après l'avoir relue plusieurs fois, Nolwenn la déchira et s'en débarrassa. Elle retourna ensuite à son appartement et laissa un message pour Éris lui disant qu'elle était partie précipitamment à son village natal pour assister aux derniers moments de sa mère qu'elle avait apprit mourante. La fillette saurait se débrouiller pour quelques jours. La jeune femme laissa également quelques pièces pour sa "nièce" afin qu'elle aie de quoi s'acheter du pain.

L'espionne prit ensuite une bourse et sortit de son logement. Elle alla s'acheter un cheval pour la route en se disant qu'elle révoquerait l'argent dépensé pour lui et le voyage au cardinal dès son retour. Sans perdre de temps, Nolwenn mit ensuite son grand étalon brun au galop et quitta paris.

HRJ: on clos?

Hrj: yep! Je verouille