Les ennuies commencent(pv: Ludo)

Éris entra en trompe dans l'appartement de Ludovic sans même prendre la peine de cogner. La situation était trop grave pour qu'elle se soucit de pareille politesse.

- Mon frère! Mon frère! L'heure est grave! S'écria-t-elle. Nolwenn est une agente du cardinal!

Effectivement, la jeune fille avait appris que sa ''tante'' travaillait pour Richelieu. Elle était sortit il y a quelque heures de cela pour aller à la place Saint-Charle quand elle avait aperçut Nolwenn. Elle avait été pour l'aborder quand elle avait vu la jeune femme se diriger vers un carde du cardinal. Intriguée, la jeune fille ne s'était pas inquiéter outre mesure. Après tout, l'irlandaise pouvait bien connaitre un garde de Richelieu sans que cela soit un crime. Néanmoins, Éris, curieuse comme elle était s'était arrangée pour ne pas être vu et avait écouté la conversation de plus en plus inquiète. Les allusions du garde ne l'avait pas berné. Leur conversations était trop étrange et la parole qui avait finalement alimenté ces doutes était le '' vous remettrez ceci à votre mari''. Nolwenn n'avait pas de mari. Elle en était certaine. Et puis Éris avait reconnnu le saux du cardinal de Richelieu sur la lettre que le garde avait remis à Nolwenn. Nolwenn était une agente du cardinal, il n'y avait aucun doute la-dessus et cette mission qu'elle venait visiblement de recevoir l'inquiétait au plus haut point. Quoi que fut cette lettre pour l'Espagne qu'elle devait visiblement intercepté, cela n'était pas de bonne augure.

Ludovic était entrain de faire gentiment sa toilette lorsque Éris entra en trompe dans son appartement sans même prendre la peine de cogner. 

Le jeune mousquetaire posa son couteau dont il se servait pour se raser en fronçant les sourcils. Qu'est-ce qu'il lui prenait à sa soeur d'agir ainsi? 

- Mon frère! Mon frère! L'heure est grave! S'écria-t-elle. Nolwenn est une agente du cardinal!

- Quoi?! S'exclama Ludovic.

Nolwenn? Cette gentille dame qui avait pris Éris sous sa garde? Celle qu'Alban semblait tant apprécier? Une espionne? C'était peu croyable, mais Ludovic croyait sa soeur. Il la connaissait bien. Jamais elle ne serait venue de cette façon et si elle n'aurait pas été sure de ce qu'elle avançait.

- Comment es-tu au courant? Que s'est-il passé? Demanda le jeune homme à sa soeur.

Sans savoir ce qui se tramait, Ludovic devinait qu'il n'y avait pas de temps à perdre et qu'il devait agir rapidement. Le mousquetaire devait récolter le plus d'informations possible, mettre Éris en sécurité et puis passer à l'action.

- Quoi?! S'exclama Ludovic.

- Comment es-tu au courant? Que s'est-il passé? Demanda ensuite le mousquetaire.

Éris se força à reprendre son calme avant de s'expliquer.

- Je l'ai vu entrain de discuter avec un garde de son emminence. Il lui a remis une lettre du cardinal et lui a dit de se rendre vers l'Espagne pour intercepter une lettre. Dit-elle enfin.

La jeune fille avait jugé inutile de dire à son frère que Nolwenn et le garde n'avait nullement parlé ainsi, mais insinuer ces choses qu'elle avait déduit. Elle était sûre de ce qu'elle avançait de toute manière et faire un récit long aurait seulement fait perdre du temps.

- Je l'ai vu entrain de discuter avec un garde de son éminence. Il lui a remis une lettre du cardinal et lui a dit de se rendre vers l'Espagne pour intercepter une lettre. Dit-elle.

- Parfait, je vais aller l'en empêcher, déclara Ludovic sans plus de cérémonies.

Sans avoir fini de se raser, le jeune homme s'essuya le visage et enfila ses vêtements. Il ne savait pas pourquoi, mais il était bien content de tomber dans une situation pareille... Non pas qu'il était content que la "tante" de sa soeur soit une agente, mais le fait qu'il y avait des dangers et de l'aventure ainsi qu'une touche d'héroïsme en perspective.

- Tu vas rester vivre dans mon appartement pendant mon absence, ce serait plus sécuritaire. Il y a de l'argent en masse dans le tiroir gauche de la commode près de mon lit et pour le reste je présume que tu sauras te débrouiller. Je t'aime Éris, soit prudente. Et ne t'inquiète pas au sujet de cette Nolwenn et de la lettre, je saurais comment l'arrêter. Enfin je ferais mon possible, parole de mousquetaire! Déclara ensuite le jeune homme en posant un bref baiser sur le front de sa soeur en passant la porte.

En sortant dehors, Ludovic se mit enfin pour une fois à réfléchir. Non, il ne pouvait y aller seul. Il aurait certainement besoin d'un compagnon de voyage. En repassant dans sa mémoire les noms de chacun de ses amis mousquetaires, il n'en trouva aucun qui serait prêt à l'accompagner et auquel il ferait confiance. Aucun, sauf Alban. Mais Alban était un sous-lieutenant, pas n'importe qui... Et puis, peu importe. Qu'est-ce que cela pouvait changer? Ludovic s'élança dans la ruelle et courut à toutes jambes vers l'hôtel des mousquetaires. Le jeune homme savait que son aîné se levait tôt et préférait commencer sa journée par un bon entraînement. Comme il l'espérait, Ludovic trouve le sous-lieutenant dans la cour. Sans perdre un instant et oubliant toutes les formalités, Ludovic courut jusqu'à Alban en manquant de lui foncer dedans.

- Pardon, dit-il nerveusement, sire, j'ai besoin que vous m'accompagnez. Une lettre de... (C'est seulement à ce moment là que Ludovic se rendit compte qu'il ne connaissait pas l’identité de l’émissaire de la lettre que Nolwenn devait intercepter. "J'aurais dut demander plus d’informations à ma sœur… mais bon, nous saurions nous débrouiller" le jeune mousquetaire était confient) bref, une lettre d’une personne dont l’identité m’est inconnue mais il s’agit à coup sur de quelqu'un d’importent, a été envoyé en Espagne via un messager. Cette lettre, une dame connue du nom de Nolwenn Schneider… votre… amie? Euh connaissance, bref, elle est supposée l’intercepter. Je suis désolé de vous l’apprendre, mais elle est une agente du cardinal. Et c’est lui qui veut la lettre. Je dois empêcher Nolwenn d’intercepter la lettre et de l’apporter à Richelieu. Vous voulez bien m’aider? Demanda le jeune homme avec un sourire gêné.

Alban était partis de bonne heure ce matin à l'hôtel des mousquetaires, désirant faire un entraînement avant de se rendre au palais du Louvre ou il devait assurer la garde avec ces hommes durant une partis de la journée. Il était entrain de pratiquer des attaques dans le vide lorsqu'il vit Ludovic arriver en courant dans la cour de l'hôtel. Alban arrêta son mouvement et abaissa sa lame lorsqu'il vit que le jeune mousquetaire venait visiblement pour le voir. Il s'arrêta de justesse devant lui manquant de lui foncer dedans.

- Pardon, dit-il nerveusement, sire, j'ai besoin que vous m'accompagniez. Une lettre de... bref, une lettre d’une personne dont l’identité m’est inconnue mais il s’agit à coup sur de quelqu'un d’important, a été envoyé en Espagne via un messager. Cette lettre, une dame connue du nom de Nolwenn Schneider… votre… amie? Euh connaissance, bref, elle est supposée l’intercepter. Je suis désolé de vous l’apprendre, mais elle est une agente du cardinal. Et c’est lui qui veut la lettre. Je dois empêcher Nolwenn d’intercepter la lettre et de l’apporter à Richelieu. Vous voulez bien m’aider? Demanda le jeune homme avec un sourire gêné.

Alban fronça les sourcils à ses paroles. Nolwenn? Une agente du cardinal? Impossible! C'était tout simplement impossible! Comment cette gentille jeune dame pouvait servir un homme tel que Richelieu.

- O! Du calme mon jeune ami et reprenez depuis le début. Comment avez-vous eu ces informations? Le messager doit suivre quel itinéraire? Nous ne pouvons partir ainsi sans piste.

- O! Du calme mon jeune ami et reprenez depuis le début. Comment avez-vous eu ces informations? Le messager doit suivre quel itinéraire? Nous ne pouvons partir ainsi sans piste.

Ludovic se mordit accidentellement la lèvre alors qu'il réfléchissait à toute allure. Il aurait décidément dû demander plus d'informations à sa soeur...mais les avait-elle?

Le jeune homme décida de ne pas se décourager et de répondre à ce qu'il pouvait. Cela en prenait beaucoup plus au mousquetaire pour se dire que cette entreprise était vouée à l'échec, et cela, ne démontrait pas seulement sa naïveté et sa stupidité, mais aussi sa grande détermination et son optimisme.

- Ma soeur, Éris de Bourgogne, a par hasard assisté à l'échange entre cette dame, Nolwenn, et un garde du Cardinal. Celui-ci lui a confié sa mission qui est d'intercepté une lettre importante en provenance de Paris vers l'Espagne. J'ai en tête l'idée de l'en empêcher. Ce ne sont pas mes affaires, mais je ne peux pas rester inactif alors que son Éminence manigance encore quelque chose. Je vais donc me diriger vers la frontière. Puis-je compter sur vous pour m'aider à arrêter l'agente? Demanda Ludovic pour une troisième fois, simplement pour s'assurer qu'il ne perdait pas son temps, le plus calmement et humblement qu'il lui était possible dans son état.

Alban fronça les sourcils en voyant son jeune interlocuteur se mordre la lèvre. Visiblement, il ne possédait pas les informations qu'il lui demandait ou à tout le moins, autant qu'il désirerait lui donner. Le sous-lieutenant attendit cependant avec patience de voir ce que lui réponderait son compagnon avant de tirer une conclusion finale.

- Ma soeur, Éris de Bourgogne, a par hasard assisté à l'échange entre cette dame, Nolwenn, et un garde du Cardinal. Celui-ci lui a confié sa mission qui est d'intercepté une lettre importante en provenance de Paris vers l'Espagne. J'ai en tête l'idée de l'en empêcher. Ce ne sont pas mes affaires, mais je ne peux pas rester inactif alors que son Éminence manigance encore quelque chose. Je vais donc me diriger vers la frontière. Puis-je compter sur vous pour m'aider à arrêter l'agente? Demanda Ludovic pour une troisième fois.

- Il est claire que nous ne pouvons pas rester sans agir. Répondit Alban d'un ton mesuré. Mais avant d'entreprendre quoi que se soit nous devrons essayer d'obtenir plus d'informations. Il n'ammenera à rien de nous précipiter ainsi tête baissé dans un complot dont nous ne connaissons ni la cause ni les conséquences. Il nous faudra à tout le moins essayer d'obtenir l'ittinéraire du messager ou de dame Nolwenn.

- Voyez si vous pouvez obtenir plus d'informations auprès de votre soeur. Déclara ensuite Alban quelques secondes plus tard. Et rejoignez moi ici même ce soir vers vingt heures. Je vais nous obtenir des congés auprès du capitaine de Tréville et se dont nous auront besoin pour le voyage.

Le sous-lieutenant savait qu'il venait probablement de mettre les pieds dans une histoire qui ne pourrait que lui apporter des problèmes, mais il savait égalemment que peut importe ce qui se tramait, cela ne pouvait qu'être de mauvaise augure si son éminnence y portait attention et il ne laisserait pas celui-ci agir à sa guise sans réagir.

Et, bien qu'il ne désirait pas se l'avouer, Alban désirait confirmer ce que Ludovic venait de lui apprendre sur Nolwenn, ne désirant pas croire que celle-ci puisse être au service de Richelieu.

- Il est clair que nous ne pouvons pas rester sans agir. Répondit Alban d'un ton mesuré. Mais avant d'entreprendre quoi que se soit nous devrons essayer d'obtenir plus d'informations. Il n'ammenera à rien de nous précipiter ainsi tête baissé dans un complot dont nous ne connaissons ni la cause ni les conséquences. Il nous faudra à tout le moins essayer d'obtenir l'ittinéraire du messager ou de dame Nolwenn.

Ludovic ne dit rien et resta immobile, mais son agitation n'était pas dure à deviner alors qu'il attendait avec toute la patience d'un mousquetaire, la suite des paroles de son supérieur.

- Voyez si vous pouvez obtenir plus d'informations auprès de votre soeur. Déclara ensuite Alban quelques secondes plus tard. Et rejoignez moi ici même ce soir vers vingt heures. Je vais nous obtenir des congés auprès du capitaine de Tréville et se dont nous auront besoin pour le voyage.

Vingt heures? Ludovic n'était pas certain qu'ils pouvaient se permettre d'attendre autant avant de se mettre en route. Toutefois, il ne fit aucun commentaire et s'empressa d'acquiescer avant de saluer le sous-lieutenant et de partir prestement.

Il en avait jusqu'à huit heures encore à rester ici et il n'avait aucune intention de perdre du temps. Le jeune mousquetaire était déterminé à obtenir le plus d'informations possible afin qu'ils sachent exactement dans quelle direction partir. Alors pour commencer, il retourna dans son appartement pour parler à sa soeur. Il était un peu déçu d'y revenir suite à un départ aussi précipité, mais son orgueil n'était pas de taille contre sa détermination. Ainsi, toujours plein d'optimisme, Ludovic de Bourgogne commença sa quête aux informations.

Hrj: on clos?

hrj: ok, je verouille