Étrange rencontre (pv: Alban de Ghuino)

Nolwenn se glissait comme une ombre dans les sombres ruelles de Paris en tentant en vain de se repérer et de trouver un endroit où passer la nuit. Au détour d'une rue, elle tomba sur un groupe d'hommes endormis. La jeune femme fronça les sourcils et s'approcha d'eux.

*Des brigands* comprit-elle.

Nolwenn savait les reconnaitre ses hommes là. Elle sourit en apercevant une bourse volée dans la main d'un des hommes qui ronflait. 

*Quel imbécile! Aucun professionnalisme!*  songea la jeune femme.

Elle s'approcha davantage et soutira doucement la bourse au voleur.

*Voilà ce qu'on appelle l'arroseur arrosé!* pense Nolwenn satisfaite.

Elle s'apprêtait à sacrer son camp lorsqu'un des brigands se réveilla et se mit à crier réveillant les autres. Nolwenn recula de deux pas alors que les hommes l'entouraient. 

La jeune femme cacha discrètement la bourse et demanda de façon tout à fait innocente:

- Que me voulez-vous?

Néanmoins, Nolwenn savait que les brigands n'étaient pas dupes et que son compte était bon. Elle espérait seulement gagner du temps...

Alban venait de quitter la taverne où il avait passé la soirée comme à son habitude. Il marchait dans les rues de Paris, se dirigeant vers son logis. Il n'y avait pas âme qui vivent et le silence régnait en maître sur la ville. A silentium... Des bruits provenant de la rue voisine lui parvinrent alors troublant le calme. Le mousquetaire reconnaissait ces bruits entre mille... Des bruits de combat. Le jeune homme se dirigea aussitôt vers le lieux, silencieusement. Il vit à son étonnement un groupe de brigant qui s'en prenait à une jeune femme d'une vingtaine d'années. Alban se dirigea vers le groupe, une main sur son épée.

- Ne te mêle pas de cela, mousquetaire. Lui dit un des homme en le voyant.

- Et pourquoi donc je vous pris? Répondit Alban, d'un ton cinglant.

- Cette femme nous a volé. Répliqua l'homme.

- Allons donc! S'écria le sous-lieutenant. Avouez plutôt que vous voulez la voler.

Un regard irrité lui répondit.

- Nous sommes plus nombreux, vous n'avez aucune chance.

- Voyons voir ça. Répliqua Alban en sortant son épée.

Gustave dévisagea l'homme qui était venu s'interposer entre lui et ses compagnons et la voleuse. Que faisait-il là? Pourquoi voulait-il défendre une pauvre femme qui venait de leur soutirer leur précieux butin? Mystère. Mais ils allaient lui apprendre à se mêler de ses affaires. Avec un cri de rage, Gustave se jeta sur le mousquetaire, son épée bien en main. Le brigand varia ses attaques sauvages, mais l'homme réussissait à toutes les parer facilement. Au moment où Gustave comprit qu'il allait se faire vaincre il cria à ses compagnons:

- Cet étranger est fort au maniement de l'épée. J'ai presque du respect pour lui! Voyons maintenant s'il pourra nous tenir tête à tous, ricana Gustave.

Ses compagnons se précipitairent tous en même temps sur l'homme et certains s'assomèrent mutuellement sans faire exiprès.

- Pas comme sa voyons amigos! Montrons-lui vraiment de quoi nous sommes capable! S'exclama Gustave.

À présent, l'étranger se battait contre trois bandits. Ceux-ci eurent raison de lui après un certain temps.

- Tu te rends? Demanda Gustave en plaçant son épée sous la gorge de l'homme.

Nolwenn se faufila à travers ses agresseurs pour sortir du cercle. Elle se tint un moment à l'écart des combats, la bourse toujours en main. La jeune femme n'arrivait pas à se décider: fuir d'ici avec l'argent et laisser son sauveur se faire massacrer ou rester pour au moins lui faire honneur. Une petite partie de bonté et de bon sens était encore présent dans l'esprit de Nolwenn. Elle ne pouvait pas se décider à abandonner le mousquetaire. La jeune femme décida de rester. Et puis l'homme se débrouillait pas si mal, il aurait peut-être une chance... Nolwenn sortit sa dagues des replis de sa robe et se prépara à venir aider son sauveur s'il le faudrait. Elle n'était cruelle qu'avec les gens qui lui avaient fait du mal. Le mousquetaire, lui, était venu l'aider et ne méritait pas d'être abandonné. 

Alors quand un des bandits  plaça sa lame sous la gorge de l'homme, Nolwenn s'approcha de lui par derrière et plaça sa dague derrière son cou.

- Tu te rends? Demanda-t-elle en copiant la voix du brigand. Si vous ne quittez pas les lieux tout de suite, je vais tuer votre compagnon, déclara ensuite la jeune femme.

Tous les regards étaient braqués sur elle. Nolwenn lança un bref coup d'oeil au mousquetaire. Elle espérait qu'il n'était pas idiot et comprendrait. Elle n'avait fait qu'une diversion, maintenant c'était à l'homme d'en profiter et de réagir. C'était leur unique chance.

Le bandit se jeta sur Alban qui bloqua facilement son attaque. S'en suivit une suite d'attaque que le mousquetaire bloqua tout aussi facilement. Les coups de l'homme était puissant, mais sans qualité et technique. Alban allait se décider à se battre pour de vrai lorsque le bandit appela ces compagnons.

- Cet étranger est fort au maniement de l'épée. J'ai presque du respect pour lui! Voyons maintenant s'il pourra nous tenir tête à tous, ricana l'homme.

Le groupe se précipita vers le sous-lieutenant qui les observa s'assomer mutuellement à la fois surprit et découragé. Il avait presque de la pitié pour eux tant ils étaient ridicule.

- Pas comme sa voyons amigos! Montrons-lui vraiment de quoi nous sommes capable! S'exclama le chef.

Alban soupira intérieurement. Étaient-ils vraiment capable de se ''battre''? Il aimerait bien le voir..
Étonnement les bandits s'organisèrent et Alban se retrouva à se battre contre trois hommes en même temps. Il réussit à leur tenir tête pendant un moment, mais en essayant d'en désarmer un d'une attaque plutôt osée, qu'il réussit, il se retrouva acculer au mur, une épée pointé sur la gorge.

- Tu te rends? Demanda le chef de la bande.

Le mousquetaire allait répondre lorsqu'il vit derrière le groupe la femme qu'il avait secourut, se faufiler jusqu'à l'homme qui le menaçait de son épée, une dague à la mains.

- Tu te rends? Demanda-t-elle en copiant la voix du brigand. Si vous ne quittez pas les lieux tout de suite, je vais tuer votre compagnon, déclara ensuite la jeune femme.

Alban surprit le coup d'oeil que la femme lui jeta et devina son plan. C'était plutôt risqué, mais s'il jouait sur l'effet de surprise, il pourrait marcher. Alban réagit aussitôt et attrapa le bras de l'homme qui tenait son épée et lui tordit d'un mouvement brusque, se saisisant de son arme en même temps qui lui assénait un coup de poing qui lui coupa le souffle. Les deux autres brigants, revenu de leur surprises, se placèrent en garde et le mousquetaire réagit aussitôt fonçant sur eux, en quelque tours d'épée il en avait désarmé un et l'autre s'enfuyait. Alban se retourna et vit que le chef du groupe, sans demander son reste, s'était enfuis.

- Je vous remercis ma dame. Lâcha Alban en se tournant vers la jeune femme, à qui, sans aucun doute il devait la vie.

- Alban de Ghuino pour vous servir. Se présenta-t-il ensuite en s'inclinant devant elle.

Nolwenn sourit en voyant les brigands fuir. Elle jeta ensuite un bref coup d'oeil discrèt à la bourse - elle contenait assez pour que la jeune femme puisse se louer un logement. Nolwenn ne pouvait espérer mieux.


- Je vous remercis ma dame.

L'Irlandaise se tournant vers le mousquetaire après avoir bien sur, caché de nouveau discrètement la bourse.

- Alban de Ghuino pour vous servir. Se présenta-t-il ensuite en s'inclinant devant elle.

Nolwenn sourit de nouveau. Elle allait jouer le jeu de la gentille jeune femme.

- Enchantée, dit-elle d'une fois mélodieuse.

- Je suis Nolwenn Schneider, se présenta-t-elle ensuite en faisant une révérance.

- Je viens tout juste d'arriver en France et ces bandit avaient l'intention de me voler tout l'argent que j'avais, destinée à me trouver un logement et me nourrir, déclara ensuite Nolwenn.

Elle hésita un peu avant d'enchaîner.

- Si vous connaissez un endroit où je pourrais m'établir...

- Enchantée, dit-elle d'une fois mélosieuse.

La voix de la jeune femme toucha le coeur du mousquetaire qui se sentit aussitôt prêt à faire n'importe quoi pour elle.

- Je suis Nolwenn Schneider, se présenta-t-elle ensuite en faisant une révérance.

Nolwenn... Un très jolie nom.

- Je viens tout juste d'arriver en France et ces bandit avaient l'intention de me voler tout l'argent que j'avais, destinée à me trouver un logement et me nourrir, déclara ensuite Nolwenn.

Le mousquetaire sentit la fureur monter en lui. Ces hommes étaient des brutes pour oser s'en prendre ainsi à cette jeune femme!

- Si vous connaissez un endroit où je pourrais m'établir... Demanda ensuite la jeune femme d'un ton hésitant qui attendrit Alban.

- Il se trouve justement qu'il y a une personne de ma connaissance qui vas déménager. Vous pourriez prendre son logement. Répondit Alban heureux de pouvoir rendre service à Nolwenn.

HRJ: Alban est vraiment idiot de s'enticher ainsi de Nolwenn! xD

- Il se trouve justement qu'il y a une personne de ma connaissance qui vas déménager. Vous pourriez prendre son logement. Répondit Alban.

Nolwenn sourit d'un sourire qui exprimait toute sa gratitude.

- Vous pourriez m'y conduire? demanda-t-elle.

- Cette personne a-t-elle déjà déménagé ou elle déménage bientôt? Parce qu'il faudrait que je trouve un endroit pour me loger cette nuit... dit ensuite la jeune femme.

Elle voulait faire clairement comprendre au mousquetaire qu'elle ne voulait pas passer la nuit dehors et que LUI, il devait lui trouver un endroit où la loger tout de suite, dans les plus brefs délais.

Et cela ne semblait pas trop difficile à lui faire comprendre...le poisson vennait de se faire prendre dans le filet. Tout comme Nolwenn l'espérait.

HRJ: oui vraiment idiot! s'il savait...

Nolwenn sourit d'un sourire qui exprimait toute sa gratitude.

- Vous pourriez m'y conduire? demanda-t-elle.

- Cette personne a-t-elle déjà déménagé ou elle déménage bientôt? Parce qu'il faudrait que je trouve un endroit pour me loger cette nuit... dit ensuite la jeune femme.

Alban regarda la jeune femme étonné. Croyait-elle qui lui aurait proposé le logement si son ami n'avait pas déjà déménagé?

- Il a déjà déménagé depuis un moment, vous pourrez prendre le logement dès aujourd'hui, s'il vous convient bien entendu. Je vais vous y conduire.

Alban offrit son bras à Nolwenn et se mit ensuite en route. Après un moment de marche il se décida à introduire la conversation.

- Vous êtes à Paris depuis combien de temps? Demanda-t-il.

- Il a déjà déménagé depuis un moment, vous pourrez prendre le logement dès aujourd'hui, s'il vous convient bien entendu. Je vais vous y conduire.

- Parfait je voulais juste m'en assurer, murmura Nolwenn dans un sourire satisfait.

Alban offrit son bras à Nolwenn que celle-ci accepta volontiers et ils se mirent ensuite en route. Après un moment de marche le mousquetaire se décida vraisemblement à introduire la conversation.

- Vous êtes à Paris depuis combien de temps? Demanda-t-il.

Nolwenn regarda un moment Alban, puis s'esclaffa.

- Depuis ce matin! Répondit-elle.

La jeune femme se mit ensuite à réfléchir d'où elle pourrait venir. C'était une question que le mousquetaire pouvait possiblement lui poser et elle devait avoir l'air tout à fait naturelle.

Nolwenn regarda un moment Alban, puis s'esclaffa.

- Depuis ce matin! Répondit-elle.

Un sourire apparut sur le visage du jeune homme. Il aurait dut s'en douter. Une personne, même qui venait d'arriver depuis seulement quelque jours, savait qu'il était dangereux de se promener dans les rues de Paris durant la nuit.

- Que venez-vous faire à Paris? Demanda ensuite Alban, curieux.

Le sous-lieutenant était effectivement intrigué de savoir ce qui amenait la jeune femme à Paris et apparemment seule et sans grande ressource. Cela devait être une affaire d'importance.

- Que venez-vous faire à Paris? Demanda ensuite Alban, curieux. 

- Je viens vivre ici, répondit Nolwenn

* Tiens! Je n'ai même pas eut à mentir! * se dit-elle.

- J'ai toujours rêvé de vivre à Paris. Et puis une occasion est survenue et sans hésiter j'ai pris toutes mes économies et je me suis rendue ici, expliqua ensuite la jeune femme comme si son voeux le plus cher venait réellement d'être exaucé.

Sa, c'était faux bien sur. Elle était à Paris pour refaire sa vie. Mais ce n'était pas le genre de choses à dire. Une nouvelle vie signifie une nouvelle histoire, inventée. 

Nolwenn avait très bien joué le rôle jusqu'à présent. Le mousquetaire semblait la croire mot sur mot. 

* S'il savait seulement à qui il avait affaire... * pensa l'Irlandaise amusée.

À une criminelle. À une voleuse. Menteuse. Tout cela caché par des talents d'actrice exceptionnels et un sourire irrésistible.

- Je viens vivre ici, répondit Nolwenn

** Ça j'aurais put le deviner seul.** Ne put s'empêcher de penser Alban en jetant un regard en coin à Nolwenn.

- J'ai toujours rêvé de vivre à Paris. Et puis une occasion est survenue et sans hésiter j'ai pris toutes mes économies et je me suis rendue ici, expliqua ensuite la jeune femme comme si son voeux le plus cher venait d'être exaucée.

Un léger sourire flotta sur le visage du mousquetaire. Décidément, il en fallait peu des fois pour rendre quelqu'un heureux. N'empêche, il restait un point noir dans l'histoire de Nolwenn, pourquoi se promenait-elle ainsi en pleine nuit dans un coin aussi dangereux de Paris. Même quelqu'un venant d'arriver dans la capitale savait qu'il ne fallait pas s'attarder ainsi la nuit dehors, surtout lorsqu'on ne connaît pas les lieux. Cette jeune femme était décidément bien imprudente.

- Certe, mais vous devriez faire plus attention, se promener ainsi dans les bas-fonds de Paris, surtout la nuit, est dangereux. Lâcha le mousquetaire d'un air touché.

- Ah! Nous sommes arrivés! S'écria Alban en reconnaissant le lieux.

- Attendez moi deux minutes, je reviens. Dit-il ensuite.

Alban s'inclina légèrement et laissa Nolwenn derrière lui, entrant dans l'immeuble. Il se rendit aussitôt chez le propriétaire qui lui répondit rapidement, malgré l'heure tardive(et oui! De ce temps les propriétaires étaient toujours disponible même passé minuit le soir! Ça c'est du service! xD)et le mousquetaire s'organisa avec l'homme pour que Nolwenn puisse prendre l'appartement. Chose facile et vite faite. L'homme était peu touché par qui prenait son appartement pourvu qu'il était payé et ainsi Alban redescendit seulement quelque minutes après.

- Voilà, tout est réglé, vous pouvez prendre l'appartement. C'est le dernier au troisième étage. Dit-il.

- Voilà, tout est réglé, vous pouvez prendre l'appartement. C'est le dernier au troisième étage. Dit-il.

Nolwenn sourit. Elle adorait quand on faisait tout le travail à sa place. Jusqu'à maintenant, la jeune femme n'avait rien eu à faire que de jouer son jeu. Et l'affaire était réglée. Elle avait de l'argent en masse et un logement. Tout cela pour quelques gentilles phrases et un joli sourire.

- Je ne sais comment vous remercier, vous avez fait tant pour moi... Merci beaucoup Alban de Ghuino, dit sincèrement Nolwenn.

La jeune femme commença à avancer vers le bâtiment, puis s'arrêta à mi-chemin.

- Je vous en doit une. Lorsque vous aurez besoin de quoi que cela soit, je serais toujours disponible pour vous rendre n'importe quel service, déclara-t-elle.

C'était la touche finale de la partie de jeu d'aujourd'hui. Maintenant, c'était la pose.

Nolwenn salua une dernière fois le mousquetaire et monta à son nouvel appartement, fière de son audace.

HRJ: on clos?

HRJ: Yep! Je vérouille